Attention, l’origine du sandwich est fumante. Un accroc aux tables de jeu fin 18ème, qui, ne voulant pas s’arrêter de jouer aux cartes plus de 20 secondes, a demandé à l’un de ses serviteurs de lui apporter des tranches de viandes entre des toasts. Oui, « Lord Sandwich » était blindé. Et créatif. Et un peu addict aussi.
Et on lui doit l’une des choses qui fait que la vie mérite d’être vécue. Manger dans du pain.
On saute deux siècles et 15 jours, pour débarquer à cheval chez Plan D / Dwich et Glace, rue des Vinaigriers à Paris, petite bombinette de street-food végétale, et encore plus responsable que vous et moi.
Des sandwichs colorés aux légumes de saisons. Du jaune au vert en passant par le rouge ou encore le brun ; Un pantone créatif qui nous met en appétit ! Les produits sont rôtis, brûlés, en pickles, marinés… Et mention spéciale à leur tempura de cornflakes qui envoie du lourd ! Les sauces maisons viennent nourrir et arroser cet ensemble pour une finition qui détonne en bouche : Mayo vegan, crème de légumes et jus fumé de légumes.
Il est 9h40, là, tout de suite et j’ai une faim d’ours qui monte juste en écrivant.
On ajoute festivement des pommes paille maison – la version dirty, bien sûr, pour profiter d’un supplément de sauce – et finalement, s‘achever par un sundae. Mais pas n’importe quel sundae… Une glace vegan au peanut butter. Sans parler des toppings qui finiront de faire danser vos papilles : chocolat, cacahuètes, caramel et fleur de sel. Fort, très fort !
Qui a les couteaux dans les mains et se lève tôt le matin pour vous préparer ça ? C’est Joris Lebigot, un ancien disciple d’Éric Fréchon !
Voilà. Hein.
Le reste, tout le reste, c’est Alice Tuyet [à l’initiative du podcast Patate] et Christian Stori qui gèrent. L’ambiance, la décontraction, la qualité des infos, le sourcing, la com’, le service.
Ah si, aussi, le pain des sandwichs. Non parce que, ç’aurait été dommage et criminel de s’arrêter en si noble chemin menant à la perfection. C’est Frédéric Lalos, MOF boulanger qui s’en charge.
… Ce que l’on fera peut-être un jour, croyez-moi bien que ces trois-là seraient nominés dans la catégorie « On a tout, mais tout compris ! ».
Compris qu’aujourd’hui la restauration change et les restaurateurs avec elle. Ils sont jeunes, ont une conscience éclairée des enjeux écologiques et ont passablement envie de s’amuser en faisant leur métier. Moins de conventions, de sérieux ou de références passées mais beaucoup plus de transparence, de solidarité et d’innovation dans leurs propositions.
Alors un immense OUI à cette nouvelle place to be, qui n’est clairement pas un Plan B mais bien un Plan D-aimant !
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