Il était temps que je sois mieux informée, d’une part pour avoir plus d’arguments et de répondant, mais avant tout pour conserver une bonne santé !
Réponse courte : parce que c’est excellent pour la santé !
Réponse plus longue : parce que les protéines jouent un rôle primordial dans le bon fonctionnement de notre corps. Elles permettent notamment de :
En France, l’ANSES recommande un apport quotidien en protéines de 0,83 g/kg/jour pour la population adulte.
Traduction :
Si je pèse 55 kilos, cela fait par exemple 45 g/jour.
Si je pèse 70 kilos, cela fait 58 g/jour.
Pour info, voici ci-dessous une liste d’aliments riches en protéines publiée par le Conseil européen de l’information sur l’alimentation.
En reprenant notre exemple d’une personne pesant 70 kilos, on constate que celle-ci aura déjà 44 % de son apport journalier en protéines si elle consomme 100 grammes de saumon. En revanche, ce taux ne sera « que » de 15 % pour 100 grammes de haricots rouges.
Quand on pense protéines, on pense aussitôt viande. Un automatisme qui se retrouve sans surprise dans l’assiette des Français, qui consomment plus de protéines animales que végétales. Le PNNS (Programme national nutrition santé) recommande toutefois une consommation équivalente de protéines animales/végétales.
Mais qu’elles soient d’une source ou de l’autre, sais-tu ce que sont les protéines ?
Les protéines sont des assemblages d’acides aminés, c’est-à-dire des molécules unitaires. Parmi ces acides aminés, il en existe 8 que notre corps n’est pas capable de synthétiser (9 chez l’enfant) : ce sont les acides aminés dits essentiels.
Notre mission pour satisfaire notre organisme est donc de les lui apporter chaque jour en quantité suffisante.
C’est ici que les protéines animales marquent un point, car elles ont généralement une plus grande teneur en ces 8 acides aminés essentiels que les protéines végétales.
Autrement dit, les protéines végétales sont incomplètes, à l’exception de l’oeuf. Voilà pourquoi il faut les associer entre elles pour obtenir une valeur biologique suffisante.
La lysine, par exemple, est peu présente dans les céréales qui sont en revanche riches en acides aminés soufrés. C’est l’inverse pour les légumineuses, qui sont riches en lysine mais moins en acides aminés soufrés.
Céréales (blé) + légumineuses (pois chiches) = jackpot !
On en vient à la même conclusion que d’ordinaire : l’essentiel est d’avoir une alimentation équilibrée !
La réponse serait donc oui — pour ceux qui le souhaitent — les protéines végétales peuvent se substituer aux protéines végétales.
A condition que :
Il existe pour ce dernier point deux écoles. D’un côté ceux qui affirment qu’il faut combiner les protéines au cours d’un même repas, et de l’autre ceux qui disent que nous pouvons le faire tout au long de la journée. Il m’est impossible de me prononcer à ce sujet !
Dans la famille des légumineuses, je demande…
Dans la famille des céréales, je demande…
Dans la famille des oléagineux et graines, je demande…
D’autres options figureront peut-être bientôt au menu, ou le sont même déjà dans certaines régions du monde et restaurants innovants. C’est le cas des insectes tels que les grillons, criquets, chenilles et sauterelles ou des macroalgues, comme la spiruline et la chlorelle, dont la teneur en protéines peut atteindre 70 % de la matière sèche. À suivre !
Romane Salvador 🍀
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