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L’âge idéal pour une reconversion professionnelle ? Le tien !

4 minutes
8/4/24

« Il est trop tôt pour changer : tu devrais persévérer un peu. »
« Il est trop tard pour changer : ce ne serait pas raisonnable. »

Tout un chacun a un avis sur la question de ton éventuelle reconversion, si bien que tu as du mal à te faire ta propre opinion...

Si tu attends le moment idéal pour te réinventer, je suis désolée de te dire que celui-ci n’arrivera jamais.
Chaque âge aura son lot de « pour » et de « contre ».

Le meilleur moment pour commencer était hier. Le prochain meilleur moment est maintenant !
C’est l’idée que j’espère te transmettre à travers cet article.

Trop jeune pour se reconvertir, ou trop jeune pour choisir ?

Peut-on réellement s’étonner que la tranche des 20-29 ans représente une part importante des personnes qui changent de métier (33 % entre 2010 et 2015) ?

C’est à un âge où on ne sait que rarement qui l’on estle sait-on vraiment un jour ? que l’on nous demande qui on veut devenir. Ceux qui n’ont pas de passion ou de métier rêvé se retrouvent à la fin du lycée à choisir une orientation un peu au hasard ou pour faire plaisir à autre que soi. Les voilà lancés dans une voie qui, ils s’en rendront compte bien assez tôt, ne leur correspond pas.

« Les moins de 30 ans feront en moyenne 13 métiers dans leur vie. Et pourtant à l’école, on nous demande encore de choisir 1 métier. »

Marielle Barbe, auteure de Profession Slasheur

Se reconvertir avant 30 ans est courageux.
C’est décider de réagir dès maintenant au lieu de subir les années à venir.

Si on ne sait pas forcément encore ce que l’on veut, on commence à avoir une idée de ce que l’on ne veut pas. On ne veut pas de ce métier qui ne nous ressemble pas et ne s’accorde pas avec nos valeurs. On regarde les exemples autour de soi et on se dit que, non, on n’attendra pas de faire un burn-out pour envisager de changer de vie. Pour cela, on est prêt à « repartir de zéro », en sachant justement que ce que nous avons fait et appris au préalable ne sera jamais perdu.

« À cet âge, tout me semblait possible et j’avais encore cette insouciance et cette âme d’enfant qui me murmurait à l’oreille ce que j’aimais vraiment sans me soucier du reste. En grandissant, je me suis confrontée aux regards de la société et aux avis de mon entourage. »

Découvrir le témoignage de Leila, devenue décoratrice d’intérieur alors qu’elle avait fait 8 années d’études pour être juriste.

Se reconvertir à tout âge pour une carrière professionnelle à notre image

Nous ne sommes pas les mêmes à vingt, trente, quarante ou cinquante ans. Riches de nos rencontres et de nos expériences, nous changeons tout au long de notre vie.

À 15 ans ma couleur préférée était le violet, j’adorais Kool Shen et Justin Timberlake.
Aujourd’hui, je ne peux plus voir cette couleur en peinture et je déteste le rap (j’aime toujours Justin, mais ça, ça reste entre nous).

Il paraît illusoire de croire qu’un même métier puisse nous correspondre toute notre vie.
Partant de ce principe, nous pourrions considérer la reconversion professionnelle comme une étape logique et naturelle de tout parcours. Disons même une preuve de sagesse !

Trop vieux pour se reconvertir, ou trop jeune pour se résigner ?

Passé 50 ans, on se demande si ça vaut le coup de venir tout chambouler alors que le plus dur est derrière nous. C’est vrai que la retraite n’est pas si loin que ça, mais faut-il pour autant « sacrifier » les dix ou quinze années à venir?

Un matin, en arrivant à ma boîte, j’ai entendu la petite voix qui me disait « Est-ce que tu te projettes vraiment encore 15 ans à faire ce métier ? », la réponse est arrivée clairement et c’était un grand « NON » !

Découvrir le témoignage de Jean-François, devenu maître Reiki et sophrologue à 50 ans après une carrière à la télévision.

Dix ans, c’est l’équivalent de 3650 jours ou de 87 600 heures.
Ce temps va s’écouler, quoi qu’il arrive, mais de quelle façon ?
Ça, c’est à toi de le décider.


Se reconvertir après 50 ans demande aussi du courage !

Les responsabilités sont à cet âge-là généralement plus nombreuses qu’à 20 ans. On peut alors se trouver toutes les raisons de rester dans sa zone de confort.

Mais à l’inverse, on se connaît mieux soi-même à 50 qu’à 20 ans.
Cette maturité et ce recul sur soi sont une chance. Il faut savoir la saisir pour tendre vers un quotidien plus épanouissant.

Tu auras compris mon avis sur la question : la vie est trop courte pour ne pas faire ce que nous avons envie de faire, ou au moins s’efforcer d’essayer !

Pour entrer dans le vif du sujet, quel que soit ton âge, nous t’invitons à lire notre article intitulé Par où commencer sa reconversion professionnelle ?

Romane Salvador 🍀

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